Transidentité en questions

 

Suite à une projection sur le thème de la transidentité, nous avons décidé, au CRABES, de faire un dossier "transidentité". Parce que c'est une question souvent absente en dehors des milieux LGBT, parce qu'il est temps selon nous d'aborder ces questions dans d'autres espaces que ceux, traditionnels, de l'orientation sexuelle. 

Ainsi, nous avons mis au point cette Marée Noire numéro Trans. Rien d'exceptionnel cependant : nous avons simplement donné la parole aux personnes. Et pour nous, c'était une chouette aventure.

 

Bonne lecture! Et partagez ce numéro, qu'on en parle!!!

 

Marée Noire Trans.pdf (932751)


L'atome se fissure !

Quand la marée monte fort, c'est un sale temps pour les centrales japonaises, mais aussi pour nos nucléocrates qui voient leur mythes remis en question.

 

 

L’ATOME SE FISSURE !

 

Pas de complexes pour les lobbies ! 25 ans après Tchernobyl, l’industrie nucléaire n’en finit plus d’infiltrer médias, journaux TV ou sphère politique, que l’on savait déjà abondamment corrompue. Les procédés sont grossiers : désinformation, infiltration de la presse jeunesse (par le biais notamment de publicités, jeux concours, au contenu unilatéralement pro-nucléaire), etc. A en croire Anne Lauvergeon, directrice d’AREVA, la catastrophe Fukushima n’aurait même pas eu lieu si les japonais avaient acheté français : « Avec le réacteur EPR, il n’y aurait pas de fuites radioactives au Japon aujourd’hui. », dit-elle… Traditionnel discours « sécurité optimale ».

Comment croire un gouvernement et des experts assermentés qui n’en sont pas à leur coup d’essai ? On a tous en tête le fameux anticyclone, qui repoussait le nuage radioactif de Tchernobyl en 1986. Mais quelle transparence aujourd’hui pour une industrie qui aimerait faire rimer son nom avec démocratie ? Accident au Tricastin en 2008, mensonges en 2009 lors de la collision de deux sous-marins nucléaires, manipulations sur les ventes d’EPR à l’étranger… L’Etat -premier actionnaire en matière de nucléaire en France- n’en finit pas de mentir !

Et n’oublions ni ces fameux experts estampillés ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire, autorité qui s’appuie sur l’IRSN, financé par Areva et EDF), ni les « spécialistes » de l’OMS qui persistent à ne reconnaître que 50 morts à la catastrophe de Tchernobyl.

L’exemple en matière de transparence de l’industrie nucléaire nous est donné par le Japon : depuis la fin des années 80, la société TEPCO, qui gère la centrale de Fukushima, a falsifié 29 rapports destinés à l’ASN, sous l’égide du gouvernement qui possédait l’information depuis 2000. Entre 2001 et 2011, le groupe reconnaît ne pas avoir procédé aux contrôles, pourtant obligatoires, de sécurité des installations. Comment imaginer qu’il puisse en être autrement chez nous, où la culture de la transparence ne semble guère avoir gagné les géants de l’atome ?

 

N’est-ce pas le moment d’arrêter le nucléaire ?

 

Même Angela Merkel le reconnaît : « plus tôt on sortira du nucléaire, mieux ça vaudra ». Pour dire où on en arrive ! L’Italie, de même, suspend ses projets de construction. N’est-ce pas le moment, en France, de sortir enfin du choix gaullien du « tout nucléaire » ?

Indépendance énergétique, réplique le gouvernement. Une indépendance hypocrite, qui, en hiver, importe et exploite les centrales à leur maximum, risquant le black-out en cas d’incident : en novembre 2009, le Réseau de Transport de l’Electricité annonçait qu’en cas de « froid intense et durable », le pays devrait importer 4000 MW d’électricité. Drôle d’indépendance que cette énergie si peu flexible, qui certes, permet des exportations, mais qui recours à l’importation alors que l’électricité est au plus cher !

Prix de l’énergie, excipent alors nos nucléocrates… sans même savoir, d’un bout à l’autre de la chaîne, des mines d’uranium au Niger (où les populations locales sont copieusement exploitées) à la gestion des déchets et au démantèlement des centrales, combien coûtera exactement l’une des industries les plus subventionnées de France au porte-monnaie des citoyens. La centrale de Brennilis est un exemple criant de l’incapacité des technocrates à évaluer le coût réel du nucléaire.

Comme à Fukushima, les risques existent : en décembre 2009, la centrale du Blayais, en Gironde, était inondée pendant plusieurs heures, endommageant certaines installations.

Est-ce un nuage sur le coin de la gueule de nos technocrates qui en obtiendra réaction ?

 

Un référendum ?

 

Allons-nous continuer longtemps à nous laisser berner par les élections ? Le référendum sur le traité de Lisbonne en 2005 n’aura donc pas suffit ?

Lorsque l’on parle de nucléaire, n’imaginons pas que les entreprises pro-nucléaires se laisseront mollement démolir par la simple volonté populaire issue du vote. Lorsqu’on pense qu’Areva est capable d’investir 15 millions d’euros dans un spot publicitaire sur l’histoire de l’énergie à travers les siècles, on n’imagine pas quel serait le financement pour une campagne si déterminante. 72% des français refusent de voir l’électricité augmenter, malgré la sortie du nucléaire. Quel serait le résultat d’un tel référendum si les journaux télévisés voyaient défiler experts sur experts assurant d’une hausse des prix en cas de sortie de nucléaire ?

Rejetons tout droit de majorité. La minorité n’a t-elle pas parfois raison ? Dans le cas du nucléaire, la question se pose à peine : cher, polluant, imposé, dangereux…

Refusons le nucléaire, oui. Mais ne nous laissons pas abuser par de vulgaires manoeuvres politiciennes qui useraient de l’outil référendum comme d’une assurance à leur projet nucléocrate.


Liberté de yourter et injustice d'Etat

Avec la marée qui monte et LOPPSI qui passe, voici le second numéro de Marée noire, l'organe du CRABEs, certifié sans OGM.

marée noire recto.pdf (2,9 MB)

marée noire verso.pdf (3,3 MB)


Jeunesses identitaires : le nouveau visage du fascisme breton

Le premier numéro de la marée noire, organe du CRABES certifié sans OGM

anti-JI.pdf (1 010,9 kB)